10h : Fresque participative à l’Avenir
12h : Pik Nik partagé vegan
L’aprem : Ateliers, Surprises et projections !
Il y avait un rassemblement de solidarité avec les prisonnier.es le samedi 11 mars dernier. T’y étais pas ? Dommage pour toi. Même le soleil était là.
Ces derniers jours ont été entre autres marqués par la libération de plusieurs prisonnier-e-s anarchistes, enfermé-e-s depuis quelques années, voire décennies. Nous souhaitons de très bonnes retrouvailles avec la vie en « liberté », ou tout du moins hors des murs qui constituaient leur horizon ç Marco Camenisch, Monica Caballero et Francisco Solar !
Incarcérée à la prison de Gradignan pour homicide involontaire contre son harceleur, Kessy a décidé de rendre son adresse publique. Pour rappel, les journaux se sont défoulés sur cette jeune femme de 18ans qui a affronté et répondu à son harceleur alors qu’elle rentrait chez elle. En tombant, il était décédé d’une rupture d’anévrisme. Retrouvée, arrêtée, critiquée dans les médias, Kessy a besoin de soutien ! Ecrivez lui, une carte postale, un petit mot, ce sont des moyens de lui montrer qu’elle n’est pas seule et briser l’isolement de la prison !
Kessy Debhi
n° écrou : 86461Maison d’arrêt de Gradignan
36, rue du Bourdillat
33 170 Gradignan
Nous apprenons ce dimanche que Bagui Traoré a entamé une grève de la faim, suite à son incarcération et les nouvelles charges qui l’accusent de tentative d’homicide sur des flics.
La grève de la faim est une arme régulièrement utilisée par les enfermé-e-s, lorsqu’il ne reste plus que le corps pour résister. En faisant ça, on ne peut que comprendre l’urgence de la situation, celle de vérité et justice pour Adama et celle d’être libre pour mener ce combat. La famille Traoré est véritablement persécutée depuis qu’elle s’est lancé dans son combat et celui est d’autant plus complexe que la justice ne fait que mettre des bâtons dans les roues de la famille ; faux témoignages des gendarmes, besoin de contre autopsie pour contrer les mensonges sur la mort, accusations et enfermement des frères Bagui et Youssouf Traoré etc … L’incarcération de Bagui est une vengeance de leur propre injustice, comme une mafia pour couvrir ses membres, l’état et la justice utilise les moyens dont ils disposent pour empêcher d’accéder à la vérité et l’enfermement, les accusations mensongères en sont des moyens.
Ne taisons pas les crimes racistes et de classe de l’état français !
Soutenons Bagui Traoré dans sa grève de la faim !
Ecrivez à Bagui Traoré pour le soutenir :
Traoré Bagui
Numéro d’écrou 434772
7 avenue des Peupliers
91700 Fleury Merogis
Madame, monsieur, à vous amis et famille, à tous ceux qui sont depuis plusieurs jours, plusieurs mois, témoins et/ou victime de bavures policières.
Aujourd’hui nous sortons du silence, puisque notre peine est lourde, l’incompréhension nous bouscule maintenant depuis une semaine. Perdus entre colère et tristesse, cela fait maintenant sept jours que le téléphone a sonné pour nous faire part d’une nouvelle plus que désastreuse, Manu, Manou, Manouelle, Donald, un fils, un frère, un père, un petit fils, un neveu, un cousin, un filleul, un ami : Manuel Bajazet nous a quitté contre sa volonté.
Damien Camélio, enfermé pour des actions durant la loi Travail, est enfermé 22h sur 24h dans sa cellule, sans activité et sa compagne n’a toujours pas reçu de permis de visite ! Sa compagne a écrit cette lettre pour alerter sur ces conditions de détention et pour enfin recevoir un permis de visite. Liberté pour Damien ! Feu aux prisons !
Nous sommes en colère et nous avons la rage, contre l’agression et le viol subi par Théo, parce qu’encore une fois l’IGPN et la justice requalifient et minimisent totalement les faits pour protéger la police, parce que ceux qui ont fait gronder les émeutes à Aulnay sous Bois sont aussi ceux qui passent au tribunal alors que les flics violeurs ne verront sans doute jamais le visage d’un juge. D’ailleurs l’accusation de viol est totalement remise en cause.
Aujourd’hui nous sommes retourné-es dans la rue même où nous avons subi le harcèlement, les moqueries, les agressions.
La tête haute et avec la confiance que nous procurent nos soutiens à nos côtés, nous oublions la peur pour un moment et on se concentre sur le plaisir de communiquer à travers notre action, revendiquant les territoires d’où nous avions été interdit-e-s.
Le murmure des bombes de peinture indique qu’il n’y a pas chemin de retour, l’obscurité nous protège et nous sommes couvert-e-s avec une cape d’étoiles indéchiffrables dans un ciel contaminé, cadeau indubitable du capitalisme industriel.
Suite à la perquisition d’hier matin, mardi 7 février, dans une maison occupée à Montreuil, le copain arrêté est passé cet après-midi devant une juge d’instruction du TGI de Paris. Celle-ci a décidé son placement en détention provisoire, dans le cadre de l’affaire de la voiture de flics brûlée le 18 mai dernier à Paris.
Hier soir, dimanche 5 février 2017 au centre de rétention administrative (CRA) de Marseille – une personne détenue a tenté de se suicider en apprenant son passage devant le Juge des libertés et de la détention (juge qui cautionne la détention des étrangers soumis à une expulsion vers leur pays d’origine / pays tiers.).
K. a 18ans et elle incarcérée depuis le mois de décembre 2016 pour homicide involontaire ; alors qu’elle rentrait chez elle, un homme l’a harcelé dans la rue et elle s’est défendue. En tombant, son agresseur est décédé d’une rupture d’anévrisme et les journaux se sont défoulés sur elle. Puisque nous soutenons l’auto défense des femmes, nous soutenons K. et relayons le communiqué du Collectif de Lutte des Etudiant-e-s Féministes de Bordeaux.